Temps forts

Le producteur de Gundam: The Witch From Mercury découvre que les adolescents considèrent que Gundam est une franchise pour les plus âgés !

« Gundam n'est pas fait pour nous. » « Si je vois Gundam dans le titre, je ne vais pas regarder ».

Voici un exemple de ce que Takuya Okamoto, le producteur de l'anime Gundam: The Witch From Mercury, a entendu lorsque des adolescents ont visité Sunrise dans le cadre d'un voyage scolaire. Ces mots, ils sont choquants – d'après ce qu'il a confié au journal Akiba-Souken dans une interview. Il a alors pris conscience que Mobile Suit Gundam avait vingt-ans, et que les adolescents qui regardaient l'anime à l'époque étaient désormais trentenaires. Ce sont les sentiments de cette nouvelle génération qui l'ont poussé à tout mettre en œuvre pour que Gundam: The Witch From Mercury leur soit aussi accessible que possible.

D'après lui, avant-même qu'il ne rejoigne le projet, le concept général derrière cet anime était d'en faire un titre permettant de découvrir la franchise. Des conversations autour d'un univers alternatif Gundam et de sa ligne temporelle (Siècle Universel) ont démarré aux alentours de 2018 ; et Okamoto est personnellement arrivé en 2020. On lui a alors demandé de créer un personnage principal féminin.

De précédentes séries de la franchise se déroulent dans un contexte scolaire, beaucoup même étaient sérieuses dès le départ, mettant en scène des enfants soldats. Se rendre compte que la jeunesse d'aujourd'hui était insensible à ce genre de scénario a été un véritable électrochoc pour Okamoto. C'est à partir de là que l'équipe a décidé d'établir le contexte de cet anime dans une école ; de manière à ce que les adolescents puissent s'identifier à ces personnages qui ne se sentent pas concernés par la situation politique. Au Japon, l'anime est diffusé les dimanches à 17 h 00, un élément que l'équipe de production a pris en compte afin que le cadre ne soit pas trop lourd. Toutefois, Okamoto souligne que le scénario inclut également des aspects dramatiques qui sauront séduire un public plus âgé.

Quant au choix d'une héroïne, Okamoto précise que si certains éléments de sa personnalité sont inhérents à son genre ; le staff a juste pensé ce personnage comme une simple personne. Le terme de « witch » dans le titre a plusieurs sens qui deviendront plus clairs au fur et à mesure que l'anime se déroulera.

L'anime, le premier tout nouveau projet de la franchise en sept ans, est sorti le 2 octobre au Japon. Son prologue a été diffusé le 25 septembre. Sa deuxième partie est promise pour avril prochain.

Sources : Akiba-Souken via Otakomu